#StopLoiSecuriteGlobale

 

 

 

 

 

 

 

Texte lu lors du rassemblement par Dominique Brunel, président de la section quimpéroise de la LDH.

« Mesdames, Messieurs,

Au nom de la LDH, je vous remercie de votre présence qui nous va droit au cœur.
Je remercie les élus, les associations, les syndicats, les partis politiques, la presse, leurs syndicats, les médias, les citoyennes et citoyens, qui ont soutenus cet appel au rassemblement contre la loi sécurité globale.

Mesdames, Messieurs,
Je vous propose de saluer ces anonymes « lanceurs d’alerte » qui prennent des images pour dénoncer les injustices,
Je nous propose de saluer les médias, la presse, les syndicats de la presse, ces journalistes engagés qui défendent nos libertés.

Je vous propose de leur rendre hommage maintenant par des applaudissement nourris et chaleureux.

La loi « sécurité globale », posons le cadre !
Qui est à l’origine de cette proposition de loi ?

Sur proposition de deux députés de la majorité gouvernementale, La loi « sécurité globale » a été présentée par Gérald Darmanin au nom du gouvernement.
Celui-ci a introduit, dans la proposition de la loi Sécurité globale, de nouvelles dispositions pour répondre aux pressions de certaines forces de sécurité, et notamment aux récriminations des syndicats policiers, reçus le 15 octobre par Emmanuel Macron.

Si nous rendons hommage à des hommes comme le Colonel Beltrame, au courage des policiers intervenus au Bataclan, à Nice, pour ne relater ici que quelques-unes des horreurs connues.
Si nous saluons et sommes reconnaissants de ces agents de la police du quotidien qui font un métier difficile, pour autant, nous ne pouvons accepter, et, par respect pour eux, que des comportements répréhensibles de quelques-uns ne soient pas toujours sanctionnés.
Il a fallu que des images inimaginables soient prises et diffusées par les citoyens et la presse pour que la police des polices se saisissent, enfin, de violences inacceptables, de quelques agents des forces de police, à l’encontre de manifestants.

En 2019, Il y a eu 1 460 enquêtes (+ 23,7% par rapport à 2018) dont 868 pour violences volontaires soit + de 41% par rapport à 2018
Sources ONDRP-IGPN-Télégramme du 23.11.20.
Si le besoin de sécurité des agents de police et de leur famille est légitime, nous savons aussi que dans le code pénal actuel 9 délits sont susceptibles de réprimer les faits visés.

Pourquoi ne pas commencer par les appliquer ?
Il est inacceptable que le gouvernement et les organisations policières trouvent des compromis entre eux sans se préoccuper des attentes et du ressenti de la population concernée.

Le peuple manifeste pour différentes raisons mais principalement parce qu’il veut pouvoir vivre dignement, avoir un travail avec des revenus suffisants, ne pas être inquiet du lendemain, ne plus subir la pauvreté. Les citoyens, tout comme nous, sont sensibles à l’injustice sociale, aux inégalités de revenus, aux inégalités devant l’impôt qui permettent aux plus riches d’y échapper en grande partie, aux discriminations en tout genre.
C’est tout cela qui abime la république et provoque les déchirures de notre société. Avec un Etat autoritaire quand l’Etat de droit devient un Etat policier, on en revient à criminaliser les mobilisations de la société. C’est aux injustices qu’il convient de s’attaquer et pas aux libertés de chacun ce qui n’apportera aucune réponse aux revendications des policiers à plus de sécurité pour eux et leurs familles et qui sont légitimes.

L’article 24 de la loi de sécurité ne rend pas hommage à ces agents dévoués des forces de police à la république et à ses valeurs « liberté-Egalité-Fraternité ».
L’article 24 ne prend pas en compte les agents des forces de l’ordre qui luttent, en interne, contre ces pratiques violentes à l’initiative de certains, des propos et des actes racistes, xénophobes, des discriminations. Qu’ils sachent que nous sommes là à leur côté.
Difficile pour eux de dénoncer ces choses-là d’autant que quand ils sont en opération avec cela qui demande de la cohésion du groupe.
Par cet article 24, le président de la République met un sérieux coup de canif dans le vote des électeurs à la présidentielle. Rappelez-vous !  Macron et ses valeurs, contre, Marine Le Pen et les siennes. L’électeur jugera !
L’idéologie portée par l’extrême droite est une hydre qui se régénère sans cesse dans les théories du complot, le mensonge, la désinformation, le conflit, la haine, la violence.
La course est perdue d’avance car c’est une surenchère perpétuelle.
On ne fait pas de compromis avec cette idéologie là en croyant gagner des électeurs.

On la combat par l’intelligence du cœur.

Que s’est-il passé ce mardi 25 novembre 2020 ?

Une journée bien sombre ! L’Assemblée nationale a voté la loi sécurité globale et notamment l’article 24 par 388 pour sur 558 votants, 104 voix contre et 66 abstentions.

Cet article 24, est l’une des mesures la plus dangereuse et inacceptable de cette proposition de loi car elle vient modifier la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Cet article 24 prévoit de pénaliser d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion de l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un policier ou d’un gendarme en intervention, lorsque celle-ci « a pour but manifeste de porter atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

 Or, actuellement, les policiers ne peuvent pas s’opposer à être filmés sur la voie publique », comme c’est écrit noir sur blanc dans la circulaire du 23 décembre 2008.

Ainsi, de nombreux vidéastes, qu’ils soient professionnels ou amateurs, ont pu documenter les violences policières par ce moyen.

De fait, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », quand une vidéo massivement diffusée dans les médias et sur les réseaux sociaux suggère un usage illégitime de la force, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) est bien souvent saisie et encore !
Les vidéos ont permis de dénoncer les abus et de faire la lumière sur ces affaires.

Avec ce vote, la majorité balaye d’un revers de main les critiques et les inquiétudes venues, si nombreuses ces derniers jours notamment par la Ligue des droits de l’Homme, de la Défenseure des droits, des sociétés de journalistes de nombreux médias, des défenseurs des libertés publiques, journalistes, cinéastes, ONG, et même des experts de l’ONU qui redoutent des atteintes importantes aux libertés fondamentales ».

Que dire de cette tentative à faire accréditer les journalistes par la Préfecture avant toute manifestation ? Comment osez tenter cela ? Idem pour le floutage des visages des forces de polices ?  Ces mesures suite aux nombreuses réactions ont été retirées depuis.

Avec cette loi, un droit est donné à la police sur le terrain d’empêcher qu’elle soit filmée.

Il sera difficile désormais de faire connaitre des affaires comme celle d’Alexandre Benalla, Cédric Chouviat, Remy Fraysse, Geneviève Legay, Adama Traoré, Max Baré que nous connaissons, blessé au visage lors d’une manifestation sur Quimper.
Ces vidéos filmées par des citoyens ont contribué à l’éclosion de la vérité.

C’est aussi grâce à ces vidéos que nous avons connaissance de la manière violente, injustifiée, dont les forces de l’ordre ont chargé les migrants dans leurs tentes de fortune , ce lundi 24 novembre 2020 vers 20h, place de la république

Les images douloureuses qui circulent parlent d’elles-mêmes tant elles sont insoutenables. Comment peut-on en arriver là ? Doit-on accepter cela ?

Ce nouveau « délit» de l’article 24 qui fragilise la loi 1881 sur la liberté de la presse renforcera ces comportements inqualifiables des forces de l’ordre. Il permettra d’interpeller tout journaliste qui filme en direct une opération de police, de le placer en garde à vue en saisissant son matériel et de l’envoyer devant un tribunal », seul à même de déterminer si l’intention malveillante est établie mais bien évidement l’événement sera passé.

Si ces textes sont adoptés à la fin de la navette parlementaire, le règne de l’arbitraire s’installera notamment par l’absence voulue de contre-pouvoirs réels et efficaces.

En effet, nous connaissons les moyens insuffisants accordés à la Justice pour défendre nos libertés dans de bonnes conditions. Dans le même temps, ce gouvernement met volontairement hors-jeu le citoyen concerné par cette loi.

Nous allons rappeler à ce gouvernement que ce n’est pas si simple à réaliser !

La loi Sécurité globale va bien au-delà de l’article 24 évoquée

 Il serait trop long d’évoquer ici les autres articles mais je vous invite à les découvrir. C’est inquiétant comme l’usage des drones afin de constater des infractions qui entraîner une capacité de surveillance généralisée de l’espace public et un effet coercitif sur la liberté d’expression et de manifestation, et ce, sans qu’un seul contre-pouvoir citoyen soit mis en place à son profit.

Ce texte de loi peut-il encore changer avant d’être promulgué ?

Après la navette parlementaire, le Conseil constitutionnel sera saisi.  Il faut espérer que devant les Sages, cet article 24 soit retoqué.

Que faire maintenant ?

  • Plus que jamais nous devons refuser le piège qui nous est tendu celui de la peur, de la paralysie, de ne plus penser, de ne plus agir, d’être tétanisé.e.
  • Plus que jamais, il nous faut continuer à mobiliser notre intelligence pour faire annuler cette loi ou a minima, pour que soit rejeté, cet article 24.

Ne pas hésiter à continuer à interpeller nos parlementaires, Député.e.s et Sénateurs.ces, alerter les réseaux sociaux, signer les pétitions, écrivez.

Plus que jamais nous devons continuer ce combat au sein de nos associations, syndicats, partis politiques, réseaux sociaux, pour faire bouger les lignes, convaincre.

Plus que jamais la Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen (LDH) a besoin de vous pour une société plus juste et plus démocratique.

Les défis à relever sont nombreux mais nous saurons y faire face et répondre présents.

Que pouvons-nous faire, ici, maintenant, sur cette place ?

Faisons un geste symbolique incroyablement dangereux : sortons notre arme si redoutée, sortons notre arme si redoutable !
Vous avez sans doute toutes et tous deviné ?  Eh bien ! Sortons nos smartphones !
Fouillez vos poches ! Fouillez votre sac ! Fouilliez votre manteau ! Et brandissez-le : « osez » votre Smartphone. Allumez-le !
Brandissez le bien haut ! Faites de ce compagnon un objet de la paix mais aussi un ami redoutable pour la défense de votre liberté.

Que pouvons faire ici, de suite, sur cette place avec cet ami ?

Un pied de nez ! Un magnifique pied de nez à la tentative de nous anesthésier par la peur !
Prenez une photo de cette manifestation comme un engagement solennel !
Prenez cette photo et diffusez là sur votre réseau pour dire non à la loi sécurité globale et non à son article 24.
Faites de cette photo un message de courage et d’espoir pour faire briller les lumières de la liberté. Faites briller les lumières de la Liberté !

Il me faut terminer mon propos pour ne pas abuser de votre patience déjà mise à l’épreuve.

Mes derniers mots s’adressent à vous sur cette place ce soir. Ces derniers mots pour saluer votre présence rassurante et combative !

Mesdames, Messieurs,
Dans la langue Bretonne que nous chérissons
Trugarez d’an holl «  Merci à toutes et tous ! »
Merci de votre attention. »

Revue de presse :

LE TELEGRAMME : À Quimper, « sortons notre arme si redoutée, sortons nos smartphones »

LE TELEGRAMME : À Quimper, ils dénoncent le projet de loi « Sécurité globale »

LE TELEGRAMME : « Il faut laisser les journalistes travailler en toute liberté ! »

OUEST-FRANCE – À Quimper, plus de 1 000 personnes se rassemblent contre la loi de sécurité globale

Hit-West – La loi « sécurité globale » passe mal

Commentaires fermés sur #StopLoiSecuriteGlobale Actualités, Manifestation Quimper, Presse

Read more

Hommage à George Floyd, lutte contre le racisme et condamnation des violences policières

Mardi 9 juin 2020, George Floyd a été inhumé à Houston, au Texas.

La mort dramatique de cet Afro Américain tué par des policiers à Minneapolis, aux États-Unis d’Amérique, est insupportable et symbolique.

Elle suscite une légitime émotion partout dans le monde tant elle réveille des ressentiments profonds d’injustice et d’impunité face à des pratiques policières violentes ou discriminatoires.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) souhaite rendre un d’hommage à George Floyd, victime des violences et discriminations venant d’institutions chargées au contraire de les prévenir.

 

La LDH du Finistère appelle à un rassemblement dans le respect des règles sanitaires (distanciation physique d’1 mètre, masque, groupes de 10 personnes)

Le samedi 13 juin 2020 (11h) à la Mairie de Quimper, 44, place Saint Corentin, devant l’arbre de la Liberté.

Commentaires fermés sur Hommage à George Floyd, lutte contre le racisme et condamnation des violences policières Actualités, Manifestation Quimper

Read more

19 octobre – Tous ensemble contre la pauvreté

La Conférence des solidarités est une instance de concertation qui regroupe une quinzaine d’associations de solidarité et des droits de l’Homme de Quimper et du pays de Cornouaille*.

Le 19 octobre 2019, dans la continuité de la journée mondiale de lutte contre la misère, la Conférence des solidarités vous propose :

Matin (9h30-13h00) : Place Terre au Duc à Quimper
• 9H30 – 13H00 : Stands des associations « place Terre au Duc »
• 10h30 – 11h00 : Interventions sur la journée + chants de la chorale • 11h00 – 13h00 : Marche pour rendre « Visibles les Invisibles »

Après-midi (14H-17H00) : salle des Halles Saint-François à Quimper
• 14h00-14h15 : Intervention sur la démarche de la conférence des solidarités et de l’organisation de la table ronde
• 14h30-15h15 : Intervention de Monsieur Stéphane MARTIN (Fondation l’abbé Pierre) • 15h15-15h30 : 3 témoignages (Emmaüs-association écrire-CLCV)
• 15h30-16h15 : Table ronde composée de Madame la Députée, un représentant de l’État (DDCS), un élu départemental, le maire de Quimper
• 16H15-17H00 : Débat avec la salle

Soirée (19H00-23H00) salle Sainte Thérèse, Espace Santig Du – rue Michel Le Nobletz
• Intervention pour remercier les participants
• Repas partagés (apporter son pique-nique) + musique d’ambiance + expositions

* Secours Catholique, Horizons Nouveaux, EMMAUS, SOS Famille EMMAUS, Habitat et Humanisme, le CACE Entraide (Centre d’Animation du Centre Evangéliste), la CLCV, la Ligue des droits de l’Homme Quimper, Cent Pour Un Toit Cornouaille, Droit d’Asile Quimper Cornouaille, la Croix Rouge, La CIMADE et l’UNADEL (Union Nationale des Acteurs du Développement Local)

Comments (0) Actualités, Conférence-débat, Manifestation Quimper

Read more

Pique-nique très solidaire, mardi 18 juin 19h

En juin 2018, à l’occasion de la visite de M. Macron à Quimper, nous avions organisé un « Grand petit-déjeuner très solidaire ». Ca avait été compliqué à organiser, il y aurait eu « risque de trouble à l’ordre public » !
Finalement tout s’est evidemment très bien passé et nous avons partagé un moment très convivial !
Des boulangers généreux nous avaient offert leurs invendus, et nous avions pu redistribuer ce qu’il y avait en trop à des personnes qui en avaient besoin.

Du coup, nous avons envie de recommencer, nous lançons donc un appel offciel et vous invitons le mardi 18 juin, à 19h, pour un « Pique-nique très solidaire » !

Le principe est simple : tout le monde est invité ! Chacun emmène, s’il le peut, quelque chose à boire ou à manger, et nous partageons. Aucune discrimination, tout le monde est le bienvenu. Quelle que soit votre couleur de peau, votre genre, que vous soyez en situation précaire ou milliardaire, gaulois réfractaire ou millionnaire, jeune ou vieux… vous êtes invité !

Un seul impératif : avoir la conviction que le partage et la solidarité sont des valeurs bien vivantes !

Rendez-vous à l’aire de jeu à côté du parking « Place de la glacière », mardi à 19h.

Si vous êtes commerçant, boulanger… vous pouvez participer en nous offrant vos invendus. Dans ce cas contactez-nous : ldh.quimper@ldh-france.org, ou par téléphone 06 61 75 50 37
Le surplus éventuel sera redistribué.

S’il pleut, nous annulerons et décalerons à plus tard.

Evenement Facebook : https://www.facebook.com/events/448546925962151/

Commentaires fermés sur Pique-nique très solidaire, mardi 18 juin 19h Divers, Manifestation Quimper

Read more

StopDublin – Interpellez les Préfets et les parlementaires

Le 25 mai, à Quimper, comme dans un grand nombre d’autres villes en France et en Europe, s’est tenu un rassemblement pour demander le libre choix du pays d’aile.

Nous avons besoin de vous, vous pouvez agir en interpellant le Préfet du Finistère (responsable des procédures antérieures à janvier 2019), la Préfète de Bretagne, mais aussi les élus et parlementaires.

Vous trouvez ci-dessous un modèle de courrier à envoyer aux Préfets, que vous pouvez décliner à l’intention de toutes personnes en mesure d’interférer auprès de lui.

« Monsieur le Préfet du Finistère, Mme la Préfète de la région Bretagne,

Je me permets de vous contacter afin de vous exprimer mon souhait d’une politique d’accueil des demandeurs d’asile respectueuses des droits fondamentaux. Pour cela, il est indispensable de ne plus appliquer le règlement Dublin de manière systématique comme vous le faites aujourd’hui.

La règlement Dublin est profondément anti-européen : il fait peser sur les pays frontaliers la plus grande partie de l’accueil des exilés. Le déséquilibre européen qui en découle fait le jeu des partis d’extrême-droite.

Il est également totalement irrationnel : chaque jour la France expulse des demandeurs d’asile vers d’autres pays européens. Chaque jour les autres pays européens expulsent des demandeurs d’asile vers la France.
Le résultat est obligatoirement nul à l’échelle de l’Union Européenne.

Ces expulsions sont à la charge des États membre et le centre de recherche de l’Union Européenne estime le gaspillage annuel entre 2,5 et 4,9 milliards d’euros.
Je refuse de participer au financement de ce gaspillage irrationnel.

Quand un demandeur d’asile choisit un pays, il le fait pour des raisons objectives et pragmatiques : parce qu’il parle la langue, parce qu’il y a de la famille ou des contacts, bref parce qu’il sait que son intégration sera facilitée, ce qui est positif pour lui comme pour les pays d’accueil.

Je refuse ce principe de freiner l’intégration des exilés et de ne pas prendre en compte l’intérêt des familles.

Actuellement, le seul moyen pour les « dublinés » de pouvoir déposer leur demande d’asile en France est de rester clandestin pendant 6 à 18 mois, le temps que la procédure ne soit plus valable. Ce règlement plonge des milliers de personnes dans la clandestinité, pendant de longues périodes, avant de pouvoir accéder au droit de déposer une demande d’asile.

Pourtant, ce règlement n’est pas obligatoire. En vertu de son article 17 vous avez le pouvoir, M. le Préfet, d’accepter toute demande d’asile pour des motifs humanitaires, familiaux ou culturels.

Je vous demande donc d’utiliser votre pouvoir discrétionnaire et d’appliquer cet article 17 du règlement Dublin.

Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à cette demande. »

Vous pouvez contacter les Préfets par courrier :
M. Pascal Lelarge, Préfet du Finistère
42 boulevard Dupleix
CS 16033 – 29320 Quimper Cedex

Mme Michèle Kirry, Préfète de Bretagne
3 avenue de la Préfecture,
35026 Rennes Cedex 9

ou par email :
prefecture@finistere.gouv.fr
prefecture@ille-et-vilaine.gouv.fr

 

Signataires de l’appel à rassemblement du 25 mai : Signataires : LDH Crozon, Cent pour un toit Quimperlé, Accueil des réfugiés dans le Cap, LDH Quimperlé Concarneau, Ensemble! Finistère, EELV Kemper Kerne, CNT 29, Génération’s Ouest Cornouaille, FSU 29, Cent pour un toit Cornouaille, NPA Kemper, Collectif « S’unir pour ne pas subir », Attac Quimper, PCF Quimper, Temps partagé, La France insoumise Quimper, LDH Brest, Zero personne à la rue, UL CGT Quimper, ACTES en Cornouaille, Fraternité Quimper, Fraternité Douarnenez, Solidaires 29, Pays de Morlaix solidarité migrants, Morlaix liberté, Aidons les réfugiés Brest, Les utopistes en action, Collectif antifasciste Quimper, La libre pensée 29, UDB Finistère, ACAT Quimper-Cornouaille, Droit d’asile Quimper Cornouaille

Commentaires fermés sur StopDublin – Interpellez les Préfets et les parlementaires Actualités, Divers, Manifestation Quimper

Read more

Tous unis pour nos libertés publiques et notre droit à manifester

Appel de la Ligue des droits de l’Homme de Quimper (LDH) qui s’associe avec plusieurs organisations locales (associations, organisations syndicales et politiques) pour le droit à manifester.

Rendez-vous le samedi 13 avril 2019 pour une abrogation de la loi anti-manifestation « Tous unis pour nos libertés publiques et notre droit à manifester ».

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi la LDH section de Quimper (et de nombreuses organisations syndicales, politique et associatives), s’associe à l’appel national à manifester le samedi 13 avril 2019.

Le rendez-vous est fixé le samedi 13 avril 2019 à 10h30 à la place Terre au Duc à Quimper.

Le point de rassemblement de la marche est prévue à la Place Terre au Duc de Quimper (10h30) puis le circuit sera le suivant : René Madec, pont Max Jacob, place la Résistance, Boulevard Dupleix, pont de la Poste, rue de Juniville, rue du Frout, place Corentin, rue Kéréon, pont Médard, place Terre au Duc.

Faite circuler l’information et venez nombreux.

Pour les organisations syndicales politiques et associatives : Libre Pensée, LDH Quimper, ATTAC Quimper, Ensemble !, NPA, CNT 29, SOLIDAIRES 29, FSU 29, RESISTONS, CGT Quimper, ACTES, UL CGT, AFPS, GILETS JAUNES, EELV, Comité bigouden de soutien à la ZAD, PCF, UDB, Génération S Cornouaille…

Comments (0) Actualités, Manifestation Quimper

Read more

Marine Le Pen est ses idées ne sont pas les bienvenues en Bretagne

 

Marine Le Pen sera au Guilvinec ce vendredi dans le cadre de la campagne des élections européennes.

Le programme de son Parti, le Rassemblement National, et les idées qu’il propage sont ce que nous combattons. Il ne s’agit que de restrictions des droits et libertés de chacun-e, de la remise en cause des droits sociaux, des droits des travailleur-ses, des femmes, des immigré-e-s, de la banalisation et de l’amplification d’un état policier, du racisme et de l’islamophobie.

La Ligue des Droits de l’Homme dans ses engagements, ses mobilisations et ses combats porte des valeurs d’égalité, de solidarité et d’ouverture sur le monde qui sont à l’opposé de celles de l’extrême droite. Nous ne pouvons nous résigner à laisser penser qu’un parti d’extrême droite soit au porte du pouvoir. Chaque combat contre celui-ci est essentiel.

Ainsi, nous appelons l’ensemble des forces démocratiques, partis, syndicats, associations, citoyens et citoyennes à se mobiliser en se joignant à la manifestation organisée par l’UDB ce vendredi 5 avril à la criée du Guilvinec dès 15 heures pour dire à Marine Le Pen et ses idées qu’elles ne sont pas les bienvenues.

Commentaires fermés sur Marine Le Pen est ses idées ne sont pas les bienvenues en Bretagne Actualités, Divers, Manifestation Quimper

Read more

Rassemblement en hommage aux victimes de Christchurch

Le mardi 19 mars était organisé un rassemblement en hommage aux victimes de Christchurch. Voici la prise de parole qui a été faite pour l’occasion :
« Bonsoir à toutes et à tous, merci pour votre présence.
Nous sommes réunis ce soir pour rendre hommage à 50 victimes de la haine.
50 hommes, femmes et enfants victimes de ce que nous pouvons, ce que nous DEVONS appeler un attentat terroriste d’extrême-droite.
50 hommes, femmes et enfants qui ont été assassinés, lâchement, parce leur peau n’était pas blanche, parce qu’ils étaient musulmans.

Après cette prise de parole je vous proposerai d’observer une minute de silence, pour exprimer nos condoléances, nos pensées aux victimes, aux blessées, à leurs familles et les assurer de notre solidarité. Mais j’aimerais que cette minute de silence soit particulière.

J’aimerais que cette minute de silence soit le prélude à une reprise de parole de notre part. Il y a eu un grand nombre de minutes de silence, ces dernières années. Les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercasher, le Bataclan, l’attentat de Nice, l’hommage à Mireille Knoll… et aujourd’hui un attentat islamophobe.

L’auteur des attentats de ce vendredi a poussé l’horreur jusqu’à filmer et diffuser en direct son attaque. Il a également publié un long manifeste où il fait de nombreuses références à l’Europe, à la France. Il y développe les théories racistes et fascistes, il les assume.
Cette haine meurtrière qui vient de frapper la Nouvelle-Zélande, nous concerne tous, par-delà les nations. L’idéologie d’extrême droite et l’absurde théorie du grand remplacement sont des dangers mortels.

Cette volonté de tuer des hommes, des femmes et des enfants en raison de ce qu’ils sont, ici parce que musulmans, se nourrit chaque jour des discours d’exclusion, des mensonges toujours renouvelés et de la complaisance avec laquelle ils sont reçus et reproduits à l’infini.

Cette propagande est d’autant plus mortifère qu’elle est considérée comme crédible par de nombreux responsables politiques et même par des intellectuels ou considérés comme tels.

S’il y a un grand remplacement à craindre, c’est celui des valeurs d’humanisme par une idéologie de haine.
S’il y a une invasion à craindre, c’est celle des idées extrémistes, du repli sur soi.
Nous condamnons le terrorisme, TOUTES les formes de terrorisme, TOUTES les discriminations.

Nous allons faire une minute de silence, et ensuite nous allons parler, échanger entre nous, et j’aimerais que nous nous séparions en prenant l’engagement de passer du recueillement au combat devant l’urgence qui est posée.

Nous avons le devoir de reprendre la parole, chacun d’entre nous doit être acteur en ne laissant plus passer une seule parole raciste, xénophobe, homophobe…

Ce soir sont présents des militants de longue date, qui sont mobilisés depuis des années, voire des dizaines d’années, et je les remercie et les félicite pour cet engagement sans faille. Mon implication est plus récente et date de janvier 2015. Ce sont les attentats terroristes islamiste et antisémites, à Charlie-Hebdo puis à l’Hyper cacher, qui m’ont incité à m’engager, dans mon cas à la Ligue des droits de l’Homme.

Je me suis dit à ce moment-là que je ne pouvais plus me contenter de « commenter » mais qu’il fallait devenir acteur. Je ne me faisais pas d’illusions, les minutes de silence seraient encore nombreuses et je n’y pourrais rien, mais je voulais essayer d’apporter ma toute petite contribution à cette lutte contre la haine de l’autre.

Nous pouvons tous agir, il n’y a pas d’action inutile, que ce soit en portant contradiction à un propos raciste dans notre entourage, en exprimant sa solidarité aux personnes discriminées, en écrivant aux élus, aux parlementaires, aux médias, pour leur demander de réagir. Nous pouvons tous agir, seul ou en rejoignant une association ou un mouvement progressiste, quel qu’il soit. Vous en trouverez sûrement un qui correspond à vos attentes et à vos engagements, et beaucoup sont présents ce soir.

Nous devons affirmer haut et fort, sans relâche, les valeurs d’humanisme qui sont les nôtres. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

La fraternité, ce n’est ni naïf, ni illusoire.
C’est une valeur fondamentale que nous partageons ce soir et que nous devons assumer et diffuser autour de nous.

Nos sœurs et nos frères sont musulmans, juifs, chrétiens, athées, hétéro, bi, ou homosexuels… leur peau est claire ou foncée… leur genre nous indiffère.
Parce que quand nous croisons une personne, nous voyons avant tout un être humain, avant de voir sa religion, sa croyance ou son absence de croyance, sa sexualité, sa couleur de peau ou son genre.« 

 

Commentaires fermés sur Rassemblement en hommage aux victimes de Christchurch Actualités, Manifestation Quimper

Read more

La LDH Quimper appelle à se joindre au rassemblement citoyen organisé par SOS MEDITERRANÉE

Il y a quelques jours, l’Aquarius a permis une nouvelle fois à des hommes, femmes et enfants, de ne pas mourir en mer. L’Aquarius opère en Méditerranée centrale depuis 31 mois, et a secouru 29.523 personnes lors de 230 opérations de sauvetage. Pour autant, à ce jour l’Aquarius n’est pas assuré de pouvoir continuer sa mission de sauvetage, ce qui est inacceptable.

SOS Méditerranée appelle à une mobilisation citoyenne le 6 octobre, partout en Europe.

A Quimper ce sera place Terre Au Duc, à partir de 14h30, nous appelons tous nos adhérents, sympathisants et tous les citoyens attachés aux valeurs humanitaires de l’Europe, à rejoindre ce rassemblement, à titre individuel.

Une pétition est également disponible.

Personne ne part en exil pour rechercher un peu plus de confort. Ces personnes ont déjà traversé des épreuves immenses, sont passées par la Libye, certaines ont été emprisonnées, violées, ont été vendues comme esclaves. Puis elles ont pris la mer, sur des embarcations précaires, victimes de passeurs sans scrupules. Selon l’IOM, depuis janvier 2018 il y a eu 1 741 morts en mer en Méditerranée.

Comme le rappelle le Haut-Commissariat aux Réfugiés, « une personne sur 18 tentant la traversée par la Méditerranée centrale meurt ou disparaît en mer, tandis que c’était une personne sur 42 au cours de la même période de 2017 ».

Ce mardi 2 octobre, 34 personnes ont encore trouvé la mort dans l’Ouest de la Méditerranée.

Cette situation est indigne, nous appelons à une prise de conscience rapide sur la responsabilité de l’Europe dans ce drame humanitaire qui se joue.

Les pays européens doivent assumer leurs responsabilités en établissant un modèle de sauvetage européen pérenne, assurer un mécanisme de débarquement des rescapés dans un port sûr.

Nous tenons aussi à rétablir plusieurs vérités :

En 1951, la France a signé la convention de Genève relative au statut de réfugié, la France s’est engagée à accorder une protection aux personnes étrangères qui craignent la persécution. En 2018 il y a des hommes, des femmes et des enfants qui demandent à la France et à l’Europe de leur accorder une protection, et la France et l’Europe les laissent mourir en mer avant même d’étudier leur demande. La France ne respecte plus la convention qu’elle a signée. Il y a eu plus de 5000 morts en Méditerranée en 2016, plus de 3000 en 2917, et déjà plus de 1700 cette année.

Une étude de l’Union Européenne l’a démontré(e), 90% des personnes qui ont obtenu une protection sont entrées illégalement en Europe. Pas par choix, mais parce que l’Europe refuse encore et toujours d’ouvrir des voies légales d’immigration, forçant ainsi ces personnes à prendre des voies de plus en plus dangereuses.

Cette année, 1 personne sur 18 meurt pendant la traversée, selon le HCR. C’est le résultat du durcissement de la politique européenne, qui entrave les missions des bateaux des ONG.

Ceux qui font le jeu des passeurs, ce ne sont pas les ONG, mais les états qui refusent d’ouvrir des voies légales d’immigration.

 NON, la France n’est pas « submergée », et n’est pas le 2epays d’accueil des demandeurs d’asile en Europe, malgré ce qu’on tente de nous faire croire.

Les chiffres, eux, ne mentent pas. Les statistiques européennes officielles montrent que la France n’est qu’en 13e position en termes de nombre de demandes d’asile accordées, relatives au nombre d’habitants(source).

NON, il n’y a pas 90% de migrants économiques. Les statistiques européennes indiquent que 46% des demandes d’asiles obtiennent une réponse positive, ce qui indique que 46% des demandeurs ont PROUVÉ que leur vie était menacée en cas de retour dans leur pays. Ce qui ne veut pas dire que ça n’était pas le cas pour les autres, mais juste qu’ils n’ont pas pu en apporter les preuves. Nous accompagnons tout au long de l’année des demandeurs d’asile et constatons régulièrement des refus du statut de réfugié pour des personnes qui relèvent pourtant clairement de ce statut.

La France n’accorde le statut de réfugié que dans 29% des cas, ce qui le place dans les derniers au niveau européen(source).

NON, refuser de venir en aide aux candidats à l’exil n’est pas une solution. La migration n’est pas une crise conjoncturelle, mais un phénomène durable et il est illusoire de penser le régler par une politique uniquement dissuasive. Aider le développement des pays de départ est une bonne chose, mais n’est qu’une solution à très long terme. Comment imaginer que la France ou même l’Europe ait les moyens politiques et financiers permettant de stabiliser le continent africain, quand elle refuse d’accueillir et financer dignement l’accueil de quelques dizaines de milliers de demandeurs d’asile ?

Nous tenons également à saluer le travail et le courage de ces marins qui par leur action sauvent un peu l’honneur de l’Europe.

Comments (0) Actualités, Manifestation Quimper, Non classé

Read more

La LDH Quimper demande à la préfecture d’annuler les expulsions des jeunes scolarisés, et soutient la manifestation du 24...

Raffi(1) a 11 ans, il est en 6e au collège Max Jacob. Avec sa famille russe arménienne, ils ont été victimes de discriminations en Russie.

Mohamed a 19 ans, il est élève au Lycée de Cornouaille. Il est Guinéen mais a dû quitter son pays où sa vie était menacée.

Raffi et Mohamed ont en commun de vouloir déposer une demande d’asile en France, où ils sont bien intégrés, et où ils ont déjà commencé à reconstruire une vie nouvelle et sereine.

Mais ils sont tous les deux menacés d’expulsion, vers l’Italie et la Pologne, où ils n’ont fait que passer, ou juste fait une demande de visa, il y a plusieurs années.

S’il est expulsé en Italie, Mohamed est condamné à abandonner définitivement sa scolarité. L’Italie n’est plus en mesure d’accueillir dignement les demandeurs d’asile. Un rapport récent indique : « Il est hautement probable qu’au plus tard après la fin de leur procédure d’asile, les personnes transférées en Italie soient exposées à une vie indigne de sans-abri sans perspective d’avenir. »(2)

Si la famille de Raffi est expulsée en Pologne, ils divisent par trois leurs chances d’obtenir l’asile, ce pays n’offrant la protection qu’à 10% des demandes venant de ressortissants russes (contre 30% en France).

Tout ceci à cause d’un règlement européen, dit « règlement Dublin », qui stipule que le pays responsable de la demande d’asile est le premier pays par lequel les personnes arrivent en Europe. Ce règlement irrationnel force les personnes à déposer leur demande dans un pays qu’ils n’ont pas choisi, et dans lequel ils ont beaucoup moins de chances d’obtenir une protection.

Encore plus irrationnel quand on sait qu’il marche « dans les deux sens » : chaque jour la France expulse vers d’autres pays européens des personnes qui souhaitent déposer leur demande d’asile en France… et chaque jour, les autres pays européens expulsent vers la France des personnes qui n’y souhaitent pas y demander l’asile.

Ce règlement est donc parfaitement inutile : il ne change rien au nombre de demandeurs d’asile en Europe.

Il est aussi très couteux : chaque année, des millions d’euros sont dépensés afin d’organiser ces expulsions, pour des milliers de billets d’avion entre pays européens.

Irrationnel, inutile et coûteux… mais pas obligatoire !

En effet, l’article 17 de ce règlement indique que chaque pays peut passer outre ces critères, et accepter d’étudier la demande d’asile. Notre constitution le permet également. (3)
Chaque pays, chaque préfet peut demander la suspension de l’application de ce règlement, et donc annuler les expulsions.

Nous demandons officiellement à la préfecture du Finistère d’annuler toutes les expulsions de jeunes scolarisés.

Nous soutenons le rassemblement prévu le 24 mars, et nous appelons tous nos militants, nos sympathisants et tout citoyen attaché aux droits de l’Homme à se joindre à ce rassemblement.

 

Plus d’informations sur le règlement Dublin :

(1) Le prénom a été changé

(2) http://www.asylumineurope.org/sites/default/files/resources/160908-sfh-bericht-italien-f.pdf

(3) Article 17 du Règlement Dublin :
1. Par dérogation à l’article 3, paragraphe 1, chaque État membre peut décider d’examiner une demande de protection internationale qui lui est présentée par un ressortissant de pays tiers ou un apatride, même si cet examen ne lui incombe pas en vertu des critères fixés dans le présent règlement.”
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32013R0604&from=EN

Article 53-1 al 2 de la Constitution :
“Toutefois, même si la demande n’entre pas dans leur compétence en vertu de ces accords, les autorités de la République ont toujours le droit de donner asile à tout étranger persécuté en raison de son action en faveur de la liberté ou qui sollicite la protection de la France pour un autre motif.”

Comments (1) Actualités, Manifestation Quimper

Read more